vendredi 6 novembre 2015

RECLAME

     C ' EST UNE EXPO MAIS......

                      C'EST AUSSI UN CONCERT :


ZEMBLAZ et YéYé
(les non googlisables) 
ce que l'on dit d'eux. Critique musical



On a beaucoup glosé sur leur patronyme et leurs appétits d’ogres. A l’heure du décrochage de l’exposition de Diba S. , Zemblaz et Yéyé est déjà précédé par une aura légendaire où se mêlent fantasmes et figures tutélaires pléthoriques. Avec leurs allures d’icônes interlopes mi-warholiennes mi-beatlessiennes, ces français creusent le sillon de leur mythologie, quelque part entre les Rolling Stones et Gainsbourg, les fantômes de Nuclear Device en sus. Voici pour le périmètre.

Dans le fond, Zamblaz et Yéyé affiche un parti pris encore plus affirmé que son prédécesseur Sweet London, en même temps que le silence y est d’or quand il le faut.

Diamant brut qui brille dans le noir, Zemblaz et Yéyé s’impose dans la catégorie du concert-décrochage revêche et long en bouche. Ce qui n’empêche pas ces interprètes de prendre certaines libertés vocales, au point de transformer une interrogation fatale en onomatopée sexy, manière de brouiller les pistes et de se réapproprier une langue anglaise qu’ils malaxent, n’en déplaise aux puristes.
Les seventies restent un terrain de jeux inégalé pour Zemblaz et Yéyé et si leur triangle des bermudes c’est les Stones, les Who, Bowie, nous avons envie de dire cette soirée restera notre chambre d’écho.

                                     « rejoignez-les le 27 novembre »


La signature de ce texte en ferait pâlir d'envie les plus grands. Merci les inrock !!