C'EST AUSSI UN CONCERT :
ZEMBLAZ et
YéYé
(les non googlisables)
(les non googlisables)
ce que l'on dit d'eux. Critique musical
On a
beaucoup glosé sur leur patronyme et leurs appétits d’ogres. A
l’heure du décrochage de l’exposition de Diba S. , Zemblaz et
Yéyé est déjà précédé par une aura légendaire où se mêlent
fantasmes et figures tutélaires pléthoriques. Avec leurs allures
d’icônes interlopes mi-warholiennes mi-beatlessiennes, ces
français creusent le sillon de leur mythologie, quelque part entre
les Rolling Stones et Gainsbourg, les fantômes de Nuclear Device en
sus. Voici pour le périmètre.
Dans le
fond, Zamblaz et Yéyé affiche un parti pris encore plus affirmé
que son prédécesseur Sweet London, en même temps que le silence y
est d’or quand il le faut.
Diamant brut
qui brille dans le noir, Zemblaz et Yéyé s’impose dans la
catégorie du concert-décrochage revêche et long en bouche. Ce qui
n’empêche pas ces interprètes de prendre certaines libertés
vocales, au point de transformer une interrogation fatale en
onomatopée sexy, manière de brouiller les pistes et de se
réapproprier une langue anglaise qu’ils malaxent, n’en déplaise
aux puristes.
Les
seventies restent un terrain de jeux inégalé pour Zemblaz et Yéyé
et si leur triangle des bermudes c’est les Stones, les Who, Bowie,
nous avons envie de dire cette soirée restera notre chambre d’écho.
« rejoignez-les le 27 novembre »